L’enquête est réalisée régulièrement depuis l’an 2000 et constitue la base d’évaluation de la viabilité économique du système de formation professionnelle duale. Les résultats confirment qu’une large majorité des entreprises formatrices obtient un bénéfice net positif : environ 71 % des rapports d’apprentissage génèrent une valeur ajoutée financière pour l’entreprise.
L’analyse détaillée des différents parcours de formation est également positive.
Les apprentissages de deux ans (AFP) affichent un bénéfice net moyen de 9 630 francs, les apprentissages de trois ans (CFC) atteignent 13 940 francs, et les formations de quatre ans 17 510 francs. Une partie de cette augmentation s’explique par la prolongation de la durée de formation dans certaines professions.
L’étude souligne également la haute qualité de la formation en Suisse : plus des trois quarts des entreprises formatrices évaluent la qualité de leur formation comme satisfaisante à très bonne. De plus, les apprenti·e·s assument très tôt des tâches productives : ils passent la majeure partie de leur temps dans l’entreprise à effectuer des activités contribuant directement à la création de valeur. Pour l’économie dans son ensemble, les résultats sont également significatifs. Les entreprises suisses investissent chaque année près de 5 milliards de francs dans la formation des spécialistes de demain – tandis que les apprenti·e·s génèrent simultanément des prestations productives d’environ 5,7 milliards de francs par an.
Les résultats constituent un signal clair quant à l’importance de la formation professionnelle duale : elle forme des spécialistes qualifiés, soulage le marché du travail et renforce durablement la compétitivité de l’économie suisse.
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